Soutien à nos voisin.es de Croix Rousse !

[Rassemblement Festif Jeudi 4 Juillet Place Colbert]

« Contre le projet Bouygues qui va dénaturer notre quartier, parlons-nous, rassemblons-nous, organisons-nous et agissons pour faire plier Bouygues !

Rejoignons-nous Jeudi 4 Juillet Place Colbert à partir de 18h !

Au programme de la soirée :

    • Apéritif partagé, ramenez ce qui vous fait plaisir à boire et à manger (pensez à l’eau !)
    • Informations sur le Projet Bouygues et aussi plus largement sur les politiques de la Mairie Centrale et de la Métropole pour nos quartiers
    • Mises à jour sur l’avancé du dossier
    • Ateliers Créatifs pour décorer notre quartier (Banderoles, etc…)
    • Groupes de travail pour continuer la lutte

Nous vous attendons nombreuses et nombreux Jeudi ! Créons du lien sur le quartier ! »

Appel à l’aide des pentes

« APPEL A l’AIDE POUR CONTRER LE PERMIS DE CONSTRUIRE:

Le permis de construire a été délivré il y a un peu plus d’un mois. Il nous reste environ 3 semaines pour déposer un recours devant le juge administratif.

Pour cela, nous avons besoin de toutes celles et ceux qui dans le quartier possèdent des compétences (architectes, ingénieur structure, maîtres d’ouvrage…) pour examiner le permis de construire et y déceler d’éventuels failles ou points faibles attaquables en justice. Les immeubles seraient construits sur des galeries d’eau souterraines (les balmes), dans une zone classée patrimoine mondiale de l’UNESCO (avec une règlementation très précise), il y a donc beaucoup de choses à vérifier.

Faites circuler ce message dans votre entourage si vous connaissez des gens qui peuvent nous aider ! On peut vous envoyer le PC en format numérique. Il est aussi librement consultable en mairie du 1er. Contact par la messagerie de cette page FB ou par mail: lemotdespentes@gmail.com »

Projection : Que deviennent les quartiers populaires ?

Projection du film « Babelville », et discussion en présence d’associations et collectifs du quartier, de Mohammed Ouaddane, responsable de l’inter réseau national Mémoires- Histoires, et d’Olivier Chavanon, sociologue et habitant du quartier Guillotière, qui travaille sur la question du logement populaire et de l’habitat précaire.

Il y a vingt ans le réseau Traces était créé notamment pour interroger la mémoire des chibanis, les « invisibles », ces travailleurs immigrés arrivés après guerre et qui ont passé leur vie en France. Le réseau Traces souhaite aujourd’hui questionner à nouveau les thématiques qui les concernent, leurs droits, leur habitat souvent précaire. En ce sens, Traces propose un premier moment d’échanges sur le devenir des quartiers populaires, lieux où souvent résident les chibanis, à La Guillotière par exemple, au moment où plusieurs collectifs d’habitants et le Centre social Bonnefoi se mobilisent sur le devenir de ce quartier. Suite à la projection d’un film nous vous proposons une table ronde et une discussion en présence d’associations et de chercheurs.
http://traces-migrations.org/

Babelville (France, 1993, 58 minutes), un film de Philippe Baron

Le Bas Belleville est un des derniers quartiers populaires de Paris, traditionnellement accueillant pour les immigrés. La mairie menace de le raser. Expulsions, murages, déracinements, suicides, démolitions. Mais aussi résistances, convivialité et fêtes. Des tranches de vie qui s’entrecroisent, des personnages forts en gueule, attachants et drôles. De la dernière épicerie buvette à l’hôtel meublé pour immigrés célibataires en passant par les réunions houleuses à la mairie, Philippe Baron a suivi de 1990 à 1991 la rénovation du quartier dans lequel il vit. Le film a reçu le prix du patrimoine (Cinémas du réel, 1993).

RDV ce jeudi 13 juin à 18h30 au Centre Social Bonnefoi, 5 rue Bonnefoi, 69003 Lyon

Gratuit

Presse locale : Lyon : six collectifs d’habitants réclament une vraie co-construction de la ville

« Six collectifs lyonnais viennent d’adresser un communiqué aux élus métropolitains pour demander une réelle concertation via une Charte municipale et métropolitaine.

Ils ont essayé de faire entendre leur voix à plusieurs reprises… Préoccupés par les transformations de leur ville et de leur cadre de vie. Opposés à certains projets d’aménagement qui ouvrent la porte à « l’exclusion » et à « la destruction irréversible d’un patrimoine bâti ancien ou industriel », navrés que l’on ne prenne pas en compte l’urgence écologique. Si l’on ajoute à cela une concertation en demi-teinte considérée souvent comme « une opération de communication », on devine que cette fois, la coupe semble pleine.

… »

Lire la suite de l’article ici

La police confisque et détruit des étals du marché du Ramadan rue Paul Bert !

Parce que la gentrification ne s’arrête pas à la violence des expulsions, mais qu’elle nous brutalise jusque dans nos modes de vie. Voici l’extrait d’un article paru sur Rebellyon :

« Depuis la création du commissariat place Bahadourian en 2006 (le 3.6 pour les intimes des gardes à vue), une véritable politique de harcèlement quotidien à été mise en place à l’égard des habitant·e·s non blanc·he·s du quartier. Chaque année le traditionnel marché du Ramadan est l’occasion pour les flics de se lâcher un peut plus : ce jeudi 9 mai vers 17h, ils s’en sont encore une fois donnés à cœur joie, contribuant à la politique d’embourgeoisement du quartier.

Témoignage vidéo et écrit d’un jour malheureusement comme les autres dans ce quartier :

Non contente de mener une politique d’harcèlement quotidien envers les habitant-e-s non blanc-he-s du quartier, la mairie a fait installer un dispositif de barrières métalliques entravant la majorité des bords de la rue Paul Bert où se tiennent habituellement des étals pendant le Ramadan.

Visiblement ce n’était pourtant pas encore suffisant pour les agents de la politique de gentrification et leurs méthodes répressives.

Ce jeudi 9 mai vers 17h, la police, sans doute non sans racisme et islamophobie, s’est donnée à cœur joie de contribuer à cette politique d’embourgeoisement du quartier. Une vingtaine de flics armé-e-s et accompagné-e-s d’un camion benne ont tout simplement confisqué et détruit sur place des tables de commerçant-e-s rue Paul Bert. Les flics ont d’abord débarqué en nombre en encerclant des étals et des commerçant-e-s de la rue, puis avec les éboueurs ils ont jeté dans un camion benne affrété par la ville, non seulement les produits alimentaires en vente mais également le matériel mobilier (tables, barils, caisses, etc). Malgré la présence nombreuse de personnes sur place, ils ont continué leur destruction des stands jusqu’au bout de la rue avant de rentrer au commissariat du 3e arrondissement situé place Bahadourian (la même place où se tient la majorité du marché). »

Prochaine Assemblée de la Guillotière dimanche 21 avril

On se retrouve ce dimanche pour discuter de l’avenir de notre quartier et s’organiser !

Rendez- vous dimanche 21 avril à partir de 15h à l’atelier du chat perché (29 Rue Salomon Reinach)

Au programme :

    • 15h : Buffet / Goûter et chamboultout sur charrette / Expo : Catégories socio-professionnelles et Photographies de destruction
    • 15h30 – 17h30 : Assemblée (retour sur la dernière assemblée, compte-rendu du travail des commissions et temps de parole libre)
    • 17h30 – 18h30 : Parcours libre entre les différents stands des commissions
    • 18h30 – 19h : Projection

Fête de quartier place Mazagran – Printemps Libertaire

Nous serons demain Dimanche 14 avril place Mazagran. Venez nombreux.ses !

 

« Dans le cadre du Printemps Libertaire, on s’installe place Mazagran le dimanche 14 avril de 10h à 20h !

On s’installe place Mazagran le dimanche 14 avril pour découvrir et re-découvrir différents collectifs libertaires lyonnais, des associations, et camarades se retrouvant dans la pensée anti-autoritaire.

Le but du « Printemps Libertaire » est de mobiliser, créer et partager la pensée libertaire, son actualité, ses pratiques afin de déconstruire les stéréotypes qui les caricaturent trop souvent et de donner à voir à tout-e un-e chacun-e, que l’anarchisme s’ancre vigoureusement dans l’actualité critique de notre monde.
Nous nous installons donc partout pour créer une dynamique collective qui permettra de répondre clairement aux interrogations d’un monde possible, de dépasser les cloisonnements hérités du passé et de dé- construire les morales et les injonctions économiques autoritaires et verticales ; celles de l’économie capitaliste-productiviste.
Des livres,des débats, des concerts, du théâtre, de la poésie,de la bouffe, des rencontres, des ateliers, des conférences, des projections et des poèmes– mille (et 1) manières de se retrouver et de se disperser, pour rêver-parler-organiser une société dont l’horizon sera peint des couleurs »

Le programme ici

Conférence gesticulée « Sans toit ni loi… ou le capitalisme contre le droit à la ville »

RDV ce samedi 6 avril 2019 de 18h30 à 20h00 à l’Atelier du Chat Perché, 29 rue Salomon Reinach, LyoN 7

 

La recherche d’un appartement où loger, quand on n’a pas beaucoup de revenues, peut être difficile. Mais trouver un lieu à habiter à part entière, un espace ressource pour créer, inventer et s’organiser collectivement, c’est une vraie quête. À travers l’exploration d’une ville, en flânant dans ses beaux quartiers et ses espaces en « gentrification », en parcourant ses chemins de travers et en repérant des niches cachées, cette conférence gesticulée nous permet de découvrir des expériences d’habitation alternative et d’approfondir des notions de sociologie urbaine. Un parcours qui nous mène à redécouvrir un droit fondamental et pourtant souvent oublié : le droit à la ville.