Brochure : Les fées clochettes de la gentrification et du colonialisme, par le Collectif d’architectes

« Tandis que les morts deviennent zombies et quittent les cimetières pour envahir nos villes, les architectes se transforment en collectifs, abandonnent leurs agences et occupent la rue. Mais qui a laissé la porte ouverte ?

L’analogie est évidente : « il n’y a que les poissons morts qui suivent le courant ». Et dans les deux cas, nos politiques s’en frottent encore les mains ! »

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Brochure : L’occupation du territoire par l’art et la gentrification, 2007 [New-York, années 80]

« Nous avions l’intention, initialement, d’analyser le rôle de l’art dans la transformation, au bénéfice du capital, du quartier ouvrier délabré de Lower Manhattan, à New York. Au cours de nos recherches et de nos discussions, nous avons réalisé que ce qui était arrivé à Lower Manhattan ne relevait pas de l’incident isolé, mais faisait partie d’un processus caractéristique d’accumulation du capital avec l’art comme protagoniste majeur, entraînant la transformation générale de l’espace urbain. Nous pensons que la culture agit de façon globale, comme l’un des éléments de la régénération des centres-villes, en s’adaptant par divers moyens aux différents lieux. Il semble qu’il existe deux stratégies en la matière : l’art en tant que facteur de gentrification manipulé par l’Etat comme à Lower Manhattan ; et l’art comme nouvelle base pour l’accumulation du capital dans les quartiers ravagés par le déclin de l’industrie traditionnelle.

Cette traduction de l’article « The Occupation of Art and Gentrification » a été effectuée au cours de l’automne 2007. Ce texte fut initialement publié en anglais dans le recueil No Reservations — Housing, Space and Class Struggle, édité à Londres en 1989. »

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Brochure : Gentrification, urbanisme et mixité sociale [Région parisienne, années 2000]

Recueil de textes contre la gentrification, notamment en région parisienne dans les années 2000-2010, mais pas seulement.

Au sommaire :

    • Introduction au concept de gentrification (Paris, 2009)
    • Lettre aux villes qui s’aseptisent (Genève, 2001)
    • Chronique ordinaire de la gentrification dans le 19e arrondissement de Paris (Paris, 2009)
    • Face à la guerre aux pauvres… (Paris, 2009)
    • La Gentrification par l’art (Paris, 2009)
    • On n’ira pas dans votre parc ! (Paris, 2005-2006)
    • L’aménagement du territoire (extrait de « La Cité à travers l’Histoire », 1961)
    • La prévention situationnelle (extrait de « Désurbanisme » n°19, 2005)
    • La Chiourme architecturale (extrait de « Architecture, Documents » n°2, 1929)

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Brochure : L’en-ville, du Collectif Prenons la ville, 2013-2016 [Banlieue parisienne]

Un collectif qui s’est monté autour des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet, menaçant des centaines de personnes de quitter leur logement.

 

L’En-Ville #1 – Chroniques de la transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet, par le Collectif Prenons la ville, est paru en juin 2013 dans la banlieue est de Paris.

Sommaire :

      • Edito
      • Insalubrité : prétexte ou réalité ?
      • Démocratie participative, la vieille blague !
      • Squats expulsés, foyers restructurés
      • Dégâts collatéraux – Gentrification, une politique à part entière
      • Les Rroms : la continuité des bidonvilles dans l’histoire de l’immigration
      • Conclusion

 

L’En-Ville #2Quelques récits de transformations urbaines : Montreuil et Bagnolet, par le Collectif Prenons la ville, est paru en avril 2016 dans la banlieue est de Paris.

Sommaire :

      • Edito
      • Le collectif Baras
      • Quel avenir pour les habitant-e-s du terrain de la rue de l’Avenir ?
      • Monsieur Propre va à la chasse aux pauvres
      • Les jardins partagés
      • Divers

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Livre : Quartiers vivants, de Collectif, 2020

« Ce livre parle de deux quartiers de grandes villes européennes, les Murs à Pêches à Montreuil et le quartier Saint-Léonard à Liège. Mais, à travers eux, il parle de ces quartiers innombrables qui, par leur simple existence, mettent à mal les processus de valorisation métropolitains et ouvrent à d’autres possibilités de vivre dans ces grandes villes.

Car si la métropole est une certaine manière, politiquement organisée, de faire l’expérience des réalités urbaines, elle est aussi un mode d’imposition de tout un ordre du monde qui cherche à juguler ou capturer ce qui lui échappe. Ces possibilités marginales, diffuses, insistantes, peuvent prendre l’aspect incandescent d’une insurrection urbaine, d’un carnaval, emprunter les voies labyrinthiques d’espaces post-industriels re-bricolés ou les modalités ordinaires d’une vie de quartier qui persiste, à contre-temps des grands processus de valorisation économique.

C’est notamment à la description de ces autres urbanités que notre collectif d’enquête s’est attaché depuis plus de dix ans, en explorant les devenirs de la ville depuis ce qui ne cadre pas avec la métropole. »

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Livre : Quartier en guerre, de Seth Tobocman, 2017 [New-York, fin des années 80]

« Couvre-feu, violences policières, expulsions… Les politiques sécuritaires et la spéculation immobilière s’attaquent au quartier populaire du Lower East Side à Manhattan, au coeur des années Reagan. Ses habitants résistent : squats, manifestations sauvages, émeutes…

Ce roman graphique raconte une décennie de luttes par une succession de portraits où se croisent les vies tumultueuses d’immigrés, de sans-abri, de punks… des pauvres pour qui la solidarité et l’auto-organisation deviennent des armes.

Au plus fort de son art du reportage, Seth Tobocman signe un livre d’une rare finesse, écrit sur plus de dix ans, alors qu’il squattait lui-même à deux pas du centre mondial de la finance. »

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